Si vous avez raté l'émission de ce 6 octobre, vous êtes un castor sans dents de devant, bref, vous êtes triste. Mais si vous voulez vous rattraper, vous trouverez ci-dessous quelques-uns des morceaux de notre incroyable sélection. Ainsi qu'un petit résumé des réjouissances de cette séance de torture du mardi soir...

Le bon, la brute et l'écarteur d'orifice bulgare.

Dans une précédente émission, Tom Puce proposait de noter qui, parmi les chroniqueurs, projetait en premier quelque chose de vulgaire au devant de vos petites oreilles chastes. Nous féliciterons donc le même Tom Puce qui évoqua un anus dès la deuxième minute d'antenne. Clap clap clap.

Vous commencez à avoir l'habitude ; avant de passer le moindre petit morceau de musique, il faut qu'on se chauffe à base de problèmes techniques en tout genre. Ce coup-ci, comme tous les micros marchaient parfaitement, le sort nous coupa de tout retour. On a donc dit encore plus de conneries que d'habitude, puisque l'on ne pouvait pas s'entendre. Je n'ai pas tout noté, mais si vous n'étiez pas au courant, sachez que les japonais développent au moment où j'écris ces lignes des robots spécialisés dans les câlins et destinés au personnes âgées solitaires. Dingue.

La Fuente put enfin entamer les hostilités avec "Through Hardships" (sans déconner, c'est totalement imprononçable "through", j'ai raison ou pas ?), de Neurotech, le groupe formé par un seul homme. Rouquette enchaina avec une critique de Pinocchio, la bande dessiné de Winshluss, ou comment la drogue interprète les dessins animés Disney. En parlant de dessin animé, connaissez-vous Black Dynamite ? Vous manquez sûrement un chef d'œuvre... Et vous manquez surtout "Cleaning Up The Streets", d'Adrian Younge. Funky à souhait.

Ce fut au tour de Tom Puce d'impressionner nos tympans, et il le fit par le biais de Dispo, le groupe qui avait trouvé son nom au hasard sur un livre de physique-chimie. "Whole Blatta Love" fut en effet aussi déstructuré qu'un atome de cornichon. Mais comment apporter la moindre importance à la musique de ce groupe alors qu'ils possèdent ce que tous rêvent de posséder ? BORDEL ILS ONT UN BATTEUR NAIN A MAINS PALMEES ! Ca ne fait bander que moi ?

La Fuente enchaina avec une rasade d'Alestorm et leur "Drink" bien évocateur, un reste d'une émission passée et entièrement dédicacée à l'alcool, et Rouquette détendit l'atmosphère avec "Wild tigers i have known", d'Emily Jane White. Après nous avoir appris que l'éducation nationale avait prescrit l'écarteur d'orifice bulgare à la place de la flute en cours de musique au collège, Tom Puce diffusa "Drunkship of Lanterns", de The Mars Volta, présentant le meneur du band sous le nom d'Omar Rodríguez-López-Gonzalès-Sanchez-Martinèz. Sans doute un pseudonyme raciste.

Petite déviation dans l'univers électronique de la Drum & Bass avec "Anonymous" des Dirtyphonics, qui honorèrent Besançon de leur passage à Détonation (big up aux organisateurs, c'est toujours bien de faire des big up aux organisateurs. Pensez à nous pour l'année prochaine, si vous avez des places, tout ça, tout ça !). Puis ce fut au tour de Rouquette de dévier, même si cela devient récurent, vers un groupe à guimbarde ! L'instrument sponsorisé par les dentistes du monde entier est en effet joué par un membre d'Aes Dana, un groupe français de folk metal. Nul trace de guimbarde dans "Gwaenardell" cependant... Tristesse infinie...

Ce fut rapidement l'heure de conclure, et ce fut Primus, propulsé par Tom Puce, qui acheva la séance d'un coup de "DMV" bien tranchant.

Sergio Leone serait fier de nous...

Citations à retenir de cette émission :

"J'aimerais pas avoir mes règles" Tom Puce.

"Le Drum&Bass, ça n'a ni batterie ni basse" Tom Puce.

"Un nain palmé, comme Amidala ?" Rouquette.

Enigme surprise ! Quel est le résultat d'orifice bulgare au carré ? Le gagnant gagne une place pour une projection de Black Dynamite dans le nouvel appart de Rouquette.

Nombre d' "Efficace" lancés par Tom Puce : 2